- Région
- Nouveau-Brunswick, Canada
- Date
- Du milieu à la fin du XXe siècle
- DIMENSIONS
en centimètres
- 100 x 54
- Matériaux et techniques
- Toile de jute, laine; crochet
- Crédit
- Don de Margaret Light
- Numéro d'identification
- Textile Museum of Canada T2008.23.8; T2008.23.9
En 1952, expropriés par le gouvernement, Lydia et Raymond Scott doivent quitter leur ferme de
Summer Hill, au Nouveau‑Brunswick. Ils s’installent près de Gagetown où, attristé par la perte de leurs terres, Raymond tombe malade. Lydia lui conseille de fabriquer des tapis au crochet pour se distraire et à des fins de thérapie. Le couple travaille en fait ensemble à la fabrication des tapis : Raymond réalise le travail au crochet, tandis que Lydia dessine les motifs en s’inspirant de leur ferme et de leurs animaux. Lydia choisit aussi les couleurs, car Raymond est daltonien.
Raymond travaille tous les jours, de sept heures du matin à onze heures du soir, produisant le nombre impressionnant de deux tapis par semaine. Les Scott se forgent une telle renommée grâce à leurs tapis qu’on finit par les surnommer les «
Gagetown Hookers » (les crocheteurs de Gagetown). La simplicité du dessin et la palette de couleurs contribuent à la gaieté qui émane de ces tapis.