- Région
- Ottawa (Ontario)
- Date
- 2010
- DIMENSIONS
en centimètres
- 15
- Matériaux et techniques
- Coton, molleton; tricot, tressage
- Crédit
- Don de Joanna McMann
- Numéro d'identification
- Manitoba Crafts Museum and Library 3194.00
Les pelotes à épingles sont des petits coussins ronds en tricot, qui ont fait la réputation des jeunes filles quaker aux XVIII
e et XIX
e siècles. Elles sont habituellement composées de deux panneaux tricotés, rembourrés et assemblés au moyen d’une tresse cousue tout autour. Bien qu’elles soient ornées de motifs au point de croix typiques des quakers, la plupart ont été, en fait, tricotées avec ce qu’on appelle des «
makkin wires », qui sont des aiguilles extrêmement fines. Elles ont eu énormément de succès et les jeunes filles en tricotaient souvent pour les troquer ou les vendre, mais elles semblent aussi les avoir utilisées pour cacher leur courrier, car on a trouvé des lettres à l’intérieur de pelotes endommagées.
Cette pelote à épingles reproduit des spécimens historiques tricotés par des jeunes filles de l’école des quakers d’Ackworth (Angleterre) au XVIII
e siècle. Elle a été réalisée par Joanna McMann selon un modèle appelé «
Tokens of Love » (« témoignages d’amour ») dans le cadre de plusieurs manifestations du
Manitoba Crafts Museum and Library. Elle est rembourrée de molleton provenant de l’atelier de filage au fuseau suspendu de Joanne Seiff, et parée d’une tresse à brins multiples réalisée selon une technique enseignée par Carol Kaye lors de l’événement annuel
Made By You. Joanna McMann a tricoté les parties externes de cette pièce avec des aiguilles de 1 mm pour l’exposition de 2010
Casting On: The History of Knitting in Manitoba. À propos de la pelote à épingles, elle raconte ce qui suit :
Elle représente un grand nombre de mes passions, de mes intérêts et de mes expériences – deux années de bénévolat auprès des quakers, le point de croix et les travaux d’aiguille, le tricot, les miniatures, l’histoire et la préservation (et la poursuite) des arts féminins traditionnels. J’ai appris à tricoter et à broder avec ma mère quand j’étais petite.