- Région
- Minneapolis (Minnesota), États-Unis
- Date
- Années 1940
- DIMENSIONS
en centimètres
- 103 x 45
- Matériaux et techniques
- Peau de loutre de mer tannée, taffetas; tannage, écorchage
- Crédit
- Jesse et Karen Olson
- Numéro d'identification
- Delta Museum and Archives Society DE2000.47.2
L’une des fourrures traditionnellement prisées sur la côte du Pacifique est celle de la loutre de mer, recherchée pour ses qualités isolantes et son imperméabilité extraordinaire. Ces caractéristiques sont essentielles à la loutre de mer, car elle n’a pas de graisse pour lui tenir chaud. La couche protectrice extérieure de la fourrure maintient la couche isolante intérieure au sec, ce qui protège l’animal et lui permet de conserver sa chaleur dans les eaux glaciales. La fourrure de loutre de mer était un matériau important pour la confection de vêtements d’hiver dans le Nord-Ouest du Pacifique.
Les collectivités côtières des Premières Nations utilisaient les peaux de loutre de mer depuis des milliers d’années avant l’arrivée des Européens. Dans les années 1800, l’industrie de la fourrure attirait l’attention de commerçants du monde entier, y compris ceux de l’Espagne, de la Grande-Bretagne, de la Chine et de la Russie. À un moment ou à un autre, chacun de ces pays ont conclu des traités commerciaux avec les populations autochtones de la Colombie-Britannique. Toutefois, comme la récolte des peaux a commencé à se faire de plus en plus souvent dans des élevages à l’aide d’outils mécanisés, les rôles traditionnels dans la production de fourrure ont perdu de leur importance. Les peaux de ce manteau proviennent de la côte Ouest, mais il a été fabriqué par la
Dayton Company, aujourd’hui disparue, à Minneapolis, au Minnesota, ville où habitait sa propriétaire. Cette dernière a par la suite déménagé à Ladner, en Colombie-Britannique, ramenant ainsi la fourrure à son lieu d’origine.