- Région
- Île de Vancouver (Colombie-Britannique)
- Date
- Début des années 1900
- DIMENSIONS
en centimètres
- 34 x 30 x 16
- Matériaux et techniques
- Cèdre; tressage, tissage
- Crédit
- Kathleen Wilson Marpole
- Numéro d'identification
- Delta Museum and Archives Society DE1995.12.2
Le cèdre est un matériau de protection idéal, et on trouve des traces de son utilisation dans la fabrication d’articles d’habillement chez de nombreuses Premières Nations qui vivent toujours dans la province connue maintenant sous le nom de Colombie-Britannique. Lorsqu’il est mouillé, le cèdre gonfle et devient étanche. Cette propriété est particulièrement utile dans un climat souvent humide comme celui de la côte Ouest du Canada. On trouve des chapeaux en cèdre tissé de différents types, selon la région et la communauté où ils ont été confectionnés.
Ce chapeau est un parfait exemple de l’utilité d’un tissage serré. La technique consistait à prélever sur l’arbre des bandelettes d’écorce de cèdre puis à les « peigner » pour enlever une partie de la cellulose et rendre la fibre plus souple. Ces chapeaux étaient faits sur mesure grâce à l’ajout d’une bande tissée fixée sur le rebord intérieur du chapeau. Comme touche finale, le pourtour du chapeau était garni d’une lanière torsadée.
Les membres d’une même nation pouvaient se reconnaître entre eux d’après le style et les décorations du chapeau en cèdre porté. De même, le modèle de chapeau pouvait également leur permettre d’identifier un étranger parmi eux ou un éventuel partenaire commercial. Ce chapeau, fabriqué par Harriet Ross Wilson, de l’île de Vancouver (Colombie-Britannique), rappelle fortement le style
nuu-chah-nulth par ses minces bandelettes de cèdre tissées serrées.