- Région
- Inconnu
- Date
- Années 1930 - 1940
- DIMENSIONS
en centimètres
- 17 x 23
- Matériaux et techniques
- Fourrure de castor, tissus, fil; couture, matelassage
- Crédit
- Inconnu
- Numéro d'identification
- Centre du patrimoine septentrional Prince-de-Galles 979.087.001
Ce bonnet de style trappeur en fourrure de castor avec rabats et tissu capitonné appartenait au célèbre pilote de brousse Wilfrid « Wop » May (1886-1952). Le bonnet est un article vestimentaire essentiel dans les régions subarctiques, et la plupart des habitants du Nord ne sortent pas de chez eux sans couvre-chef digne de ce nom. Les premiers avions de brousse n’avaient rien de confortable. Ce bonnet à doublure en fourrure devait tenir chaud et représenter pour Wilfrid May une sorte de luxe lors des visites fréquentes dans les postes éloignés pendant toute sa carrière de pilote dans le Nord.
À la fin des années 1920, Wilfrid May créa une entreprise d’aviation commerciale dans l’Ouest du Canada. En 1928, il sauva de nombreuses vies à bord de son avion à cockpit ouvert en allant apporter, par un hiver très rude, des médicaments d’Edmonton à Fort Vermilion. Sa société,
Commercial Airways, décrocha le premier contrat avec Postes Canada pour le transport du courrier entre Edmonton et les Territoires du Nord-Ouest, avec une desserte des postes septentrionaux isolés. Wilfrid May inaugura les vols de l’aéropostale dans les Territoires du Nord-Ouest le 10 décembre 1929. Cette route postale aérienne très longue couvrait toutes les communautés le long de la rivière Athabasca, de la rivière des Esclaves et du fleuve Mackenzie, de Fort McMurray à Aklavik, ce qui représente une distance de plus de 2 600 kilomètres.
En 1932, Wilfrid May connut la notoriété en partant, à bord d’un avion de brousse Bellanca, à la recherche d’Albert Johnson, le « trappeur fou de la rivière Rat », qui avait tué un gendarme et saboté des pièges dans la région subarctique. En suivant le criminel depuis les airs, Wilfrid May a aidé la
GRC à enfin lui mettre la main dessus.